L e monde des confinés fut celui du multi-écrans : smartphones, ordinateurs portables et tablettes n’ont jamais été autant sollicités. Maintenant que nous pouvons à nouveau ouvrir grandes nos fenêtres, Radar démasque pour vous quelques habitudes du monde d'avant qui ne seront plus tout à fait les mêmes dans celui qui s’annonce.
Rencontre du 3ème type
Pour être appréciées à leur juste valeur, les œuvres d’art exigent de vraies rencontres, en chair et en peinture (ou en bronze, ou en marbre aussi). Sauf que pendant le confinement, c’est virtuellement que le musée du Louvre a accueilli ses hôtes qui, à défaut de pouvoir faire le tour de la Vénus de Milo, ont débuté leur visite en téléchargeant une application. Résultat : plus besoin d’attendre pour planter ses yeux dans ceux de la Joconde.
Et si la file d’attente (re)devenait un enjeu marketing ?
S’il n’est plus nécessaire de s’imbriquer dans l’une d’elles pour aller visiter le Louvre, les files d’attente s’étirent aujourd’hui sur tous les trottoirs, devant tous les commerces. Et si faire la queue n’est pas nouveau, cela reste toujours aussi exaspérant. Pourtant, qu’ils soient chercheurs, universitaires ou experts en expertises, ils sont nombreux à avoir élaboré différentes stratégies visant à optimiser et exploiter ces interminables processions. Retour sur un siècle de (vaines) recherches.
« Low code », « no code » : la fin programmée des codeurs
Finies les lignes de codes incompréhensibles ; bonjour le « low code » et, encore mieux, le « no code », des technologies de programmations qui, via une interface graphique et ludique, permettent de concevoir des applications sur-mesure. Ou comment le drag-and-drop va finir par rendre (presque) aussi facile qu’un jeu d’enfants ce qui était alors réservé à une poignée de codeurs surdoués.
L’ambiance du bureau vous a manqué ?
Le doux bruit d’une fontaine à eau, le divin clapotis des touches d’un clavier d’ordinateur, le fou rire de Jeanne, la RH, les sifflements un peu lourds de Jean-Pierre, entré dans la boite alors que vous n’étiez pas encore né, mais aussi les bruits de couloirs et ceux de la photocopieuse (quand elle n’est pas en panne) … Tout ça vous a manqué pendant le confinement ?
Montez le volume et retrouvez la vie d’avant
Des pizzas transformées en argent gratuit
On aurait pu croire à un boom des livraisons de repas à domicile pendant le confinement. Il n’en a rien été. Certaines plateformes ont même connu des revers plus au moins flagrants. Parmi elles, DoorDash, l’une des plus populaires aux États-Unis, qui a découvert à ses dépens la signification de l’expression « l’arroseur arrosé ».
Avec supplément sauce piquante
Quand l’inutile devient d’utilité publique
Certains vous diront qu’ils ont profité du confinement pour réfléchir à leur vie, s’introspecter, voire, pour les plus motivés, savourer leurs états d’âme… D’autres (la majorité, on ne va pas se mentir) ont tué le temps en se perdant volontairement dans l’immensité du web. Ce qu’ils y ont découvert ? Des sites tous plus inutiles les uns que les autres. Sauf qu’en ces temps de crise sanitaire, l’inutile a été reconnu d’utilité publique.